En 2025, un restaurant ou une dark kitchen qui n’utilise aucun outil d’IA pour ses photos devient l’exception.
En quelques minutes, tu peux :
- éclaircir une image mal exposée,
- nettoyer le fond,
- rendre un burger plus volumineux,
- ajouter quelques herbes,
- générer un visuel optimisé pour Uber Eats ou Deliveroo.
Les outils type FoodShot AI ou MenuPhotoAI sont littéralement pensés pour ça : améliorer la lumière, les couleurs, la composition et retirer les éléments parasites en 30 secondes.
La vraie question, ce n’est plus “Comment avoir une belle photo ?”
C’est plutôt :
- Que dois-je montrer pour que le client comprenne bien mon offre ?
- Comment rester désirable sans survendre ?
- Quelle esthétique pour chaque marque, chaque gamme de prix ?
1. Ce que l’IA fait très bien🧠
Soyons clairs : tu n’as plus besoin de devenir photographe.
Avec un smartphone récent, une lumière correcte et un minimum de soin, tu peux prendre une photo “propre”, et laisser les outils IA :
- nettoyer le fond, enlever un chiffon, un câble, une tâche,
- uniformiser la lumière (adoucir les ombres, renforcer les couleurs),
- corriger la composition (recadrage, zoom, profondeur),
- harmoniser le style de toutes les photos de la carte,
- adapter le format à chaque plateforme (site, Uber Eats, Deliveroo, Instagram…).
Autrement dit, la technique devient une commodité.
Ce qui reste à ton niveau, c’est le choix de ce que tu montres et jusqu’où tu pousses les curseurs.
2. Ce qu’il faut décider AVANT de cliquer sur “Enhance” 🎯
Avant d’envoyer tes photos dans un outil IA, pose-toi trois questions simples.
2.1. Que doit comprendre le client en 1 seconde ?
Un visuel doit répondre à une question unique :
“Si je commande ça, à quoi ça ressemble chez moi, dans sa boîte ou dans mon assiette ?”
Selon ton concept, tes photos doivent faire passer :
-
pour une dark kitchen burger / pizza :
- la générosité (portion, garniture),
- la texture (croûte, fromage, cuisson),
- la lisibilité des ingrédients (on voit bien ce qu’il y a dedans) ;
-
pour une offre plus “healthy” :
- la fraîcheur (couleurs, croquant),
- la légèreté visuelle,
- la clarté de la composition.
Tu peux très bien décider que :
- tes photos de menu montrent le plat hors packaging, bien mis en valeur,
- mais tu gardes une ou deux images “réalité” où l’on voit un plat dans sa boîte ou son sac, tel qu’il arrive à la maison.
2.2. Jusqu’où va le “haut du panier” acceptable ?
L’IA permet d’ajouter des garnitures, d’épaissir visuellement une pizza, de lisser un fromage ou de faire briller une sauce.
Le risque : faire rêver sur un produit qui n’existe pas.
Une bonne règle interne :
-
✅ OK pour :
- améliorer la lumière, le contraste, la netteté,
- nettoyer le fond, enlever un bout de sauce qui coule sur le bord,
- mettre un peu plus en avant ce qui est vraiment dans le plat.
-
🚫 À éviter :
- doubler visuellement la portion par rapport à la réalité,
- ajouter des ingrédients absents de la recette,
- lisser à l’extrême au point que tout ait l’air factice.
Tu peux formaliser une mini “charte réalité” dans ton équipe :
- La portion affichée doit rester dans la fourchette haute, mais crédible.
- On ne montre pas d’ingrédient qui n’est pas dans la fiche technique.
- On shoote et édite à partir d’un vrai plat servi, pas d’une composition impossible.
3. Direction artistique : penser par marque, pas seulement par plat 🎨
Les outils IA type AI Menu Photo ou MenuPhotoAI expliquent tous la même chose : ce qui fait vendre, c’est la cohérence visuelle autant que la qualité de chaque image.
En pratique :
3.1. Une direction par marque / gamme
Si tu as :
- une marque burger “value”
- et une marque burger plus premium
…les deux ne doivent pas avoir la même esthétique :
-
Marque value :
- fonds simples,
- visuels plus “directs”,
- moins de mise en scène,
- message : “tu en as pour ton argent”.
-
Marque premium :
- lumière plus travaillée,
- planches bois, assiettes, serviettes,
- focus sur les textures (pain, viande, garnitures),
- message : “on a pris soin du produit”.
L’IA peut t’aider à décliner un même plat dans deux esthétiques différentes, mais c’est à toi de décider de cette séparation.
3.2. Des séries plus que des one-shots
Plutôt que de penser “une super photo par plat”, pense :
- une série cohérente par marque : mêmes angles, mêmes fonds, même ambiance ;
- quelques héros (3–5 plats stars) travaillés un peu plus, qui servent d’images de couverture sur les plateformes.
Les outils comme FoodShot AI ou MenuPhotoAI sont justement conçus pour appliquer le même style à toute une série de visuels en lot.
4. Workflow 2025 : comment travailler concrètement avec l’IA ⚙️
Plutôt que de refaire tout le cours sur la lumière, voici un workflow adapté au monde actuel :
Étape 1 – Capture “propre”
- smartphone récent,
- lumière correcte (fenêtre ou zone bien éclairée),
-
cadrage simple :
- vue de dessus pour les pizzas,
- 3/4 pour les burgers,
- bord d’assiette propre.
Pas besoin que ce soit parfait, juste net et lisible.
Étape 2 – Passage dans l’outil IA
Selon ton budget / ton usage :
-
tester les crédits gratuits :
- FoodShot AI → quelques images gratuites pour tester
- AI Menu Photo → 5 crédits offerts
- FoodGlows → 5 crédits d’essai
- MenuPhotoAI → essai gratuit + plans à partir de 39 $/mois
- choisir un preset adapté à ta marque (street food, bistro, gourmand, healthy, etc.),
- générer 2–3 variations pour ton plat star.
Étape 3 – Contrôle “réalité”
Avant de publier, pose le plat réel devant toi et demande toi si tu ne vends pas une "fiction" qui va inévitablement décevoir et te valoir quelques mauvaises notes et commentaires négatifs. Mise sur la sobriété 👌
6. Un contexte idéal pour lancer (et dupliquer) des concepts 🏭
Avec les outils d’IA pour les visuels, les plateformes de livraison bien installées et des consommateurs habitués à commander en ligne, il n’a jamais été aussi simple de lancer une belle marque en dark kitchen, de la tester, puis de la faire évoluer.
La bonne approche aujourd’hui :
- tester un concept rapidement,
- valider qu’il trouve son marché (commandes, notes, réachat),
- puis dupliquer seulement ce qui fonctionne vraiment.
Dans ce contexte, s’engager d’emblée dans un bail 3/6/9 avec des travaux lourds est souvent une perte de temps et d’argent : vous figez trop tôt quelque chose qui devrait encore être en phase d’essai.
Avec Kitch’n Box, vous pouvez :
- lancer votre activité en moins de 15 jours dans un laboratoire prêt à équiper,
- et dupliquer le concept sur nos autres adresses dès que cela devient pertinent.
L’idée : mettre votre énergie sur le produit, la marque et l’expérience client… plutôt que sur les murs et les travaux.