Vous avez lancé votre dark kitchen ou votre resto sur Uber Eats, Deliveroo, Just Eat.
Au début, tout allait bien : beaucoup de commandes, vous étiez bien placés dans la liste. Puis, quelques semaines plus tard, la courbe s’aplatit.
Vous venez, sans doute, de passer la phase de “nouveaux restaurants” : cette période où les plateformes ont tendance à mettre en avant les nouveaux arrivants pour les tester et leur donner une chance de prouver leur valeur (notes, délais, taux de réachat).
Passé ce boost, les algorithmes deviennent très rationnels.
Ils regardent toujours les mêmes choses :
- à quelle vitesse vous livrez,
- à quel point les clients sont satisfaits,
- à quel degré vous êtes fiable,
- à quel niveau votre fiche transforme les vues en commandes,
- où vous êtes situé,
- combien vous investissez en promos et pub.
Remonter dans les listes tient donc plus de la science (mesures, réglages, tests) que de l’“art”.
NIVEAU 1 – Le socle : ce qui pèse le plus
Ces facteurs-là sont non négociables. Si vous les ratez, le reste (photos, pub, storytelling) aura peu d’effet.
1. Temps total de livraison (préparation + distance + retrait)
Les plateformes le disent clairement : les clients préfèrent les restaurants avec des temps de livraison plus courts et prévisibles, et les algorithmes en tiennent compte.
Ce qui vous tire vers le haut :
- annoncer des temps de préparation réalistes, puis s’y tenir,
-
accepter les commandes rapidement (quelques secondes, pas 2 minutes),
- un emplacement qui limite les distances de livraison.
Ce qui vous fait reculer :
- cumuler les retards par rapport au délai annoncé (les apps comparent temps prévu vs réel),
- être trop loin de vos clients principaux,
- des préparations qui s’allongent dès que le volume monte,
- des livreurs qui attendent systématiquement la commande au comptoir.
2. Satisfaction client (notes, avis, réachat)
Les algorithmes utilisent les notes, les commentaires et le comportement des clients (reviennent-ils ou pas ?) comme proxy de qualité.
Ce qui vous tire vers le haut :
- une note moyenne autour de 4,5/5 ou plus,
- des plats qui arrivent à la bonne température, correctement emballés,
- des erreurs rares (bon produit, bonne taille, bonne boisson),
- des réponses régulières aux avis, surtout critiques (explication, excuse, parfois geste commercial).
Ce qui vous fait reculer :
- une note qui descend autour de 3,5–4/5,
-
des commentaires récurrents sur :
- commandes froides,
- produits renversés,
- éléments manquants,
- l’absence totale de réponse aux avis négatifs.
3. Fiabilité opérationnelle (acceptation, annulations, disponibilité)
Les plateformes favorisent les restaurants qui jouent le jeu : ouverts quand ils le disent, qui acceptent la plupart des commandes, qui annulent peu, qui servent ce qui est annoncé.
Ce qui vous tire vers le haut :
- un taux d’acceptation très élevé,
- quasiment aucune annulation côté restaurant,
- un taux d’erreur très faible,
- un temps en ligne élevé pendant vos horaires déclarés.
Ce qui vous fait reculer :
- accepter puis refuser les commandes au gré du stress en cuisine,
- fermer l’app dès que c’est le rush,
- annuler régulièrement pour rupture non anticipée,
- promettre des horaires larges mais être absent une partie du temps.
NIVEAU 2 – Important : ce qui fait la différence à volume égal
Une fois le socle en place (temps, satisfaction, fiabilité), ces facteurs-là expliquent pourquoi, à qualité équivalente, certains ressorts montent plus vite que d’autres.
4. Conversion de votre fiche (de la vue à la commande)
La plupart des analyses sérieuses convergent : les algorithmes observent combien de personnes voient votre fiche, puis combien commandent réellement.
Ce qui vous tire vers le haut :
- des photos propres et appétissantes pour vos best-sellers (les plateformes parlent parfois de +20 à +30 % de commandes quand chaque plat a sa photo),
-
un menu structuré :
- catégories claires,
- quelques plats phares mis en avant,
- des descriptions courtes et concrètes (ingrédients clés + bénéfice),
- des menus / formules qui simplifient la décision (menu duo, menu midi…).
Ce qui vous fait reculer :
- une fiche sans photos ou avec des images sombres / floues,
- un menu interminable, sans hiérarchie,
- des intitulés flous, sans description,
- des prix perçus comme déconnectés de ce qu’on voit.
5. Popularité dans l’app (recherches par nom, clients réguliers)
Certaines sources mentionnent clairement : plus les clients cherchent votre restaurant par son nom, plus vous êtes considéré comme “pertinent”.
Ce qui vous tire vers le haut :
- travailler votre marque en dehors de l’app (réseaux sociaux, bouche-à-oreille, flyers, site),
- mettre les liens vers vos fiches Uber Eats / Deliveroo / Delicity sur vos supports,
- encourager les clients à vous retrouver par votre nom dans l’appli,
- fidéliser : qualité constante, petites attentions, cohérence.
Ce qui vous fait reculer :
- changer de nom trop souvent,
- choisir un nom générique difficile à mémoriser,
- ne jamais renvoyer vers vos pages sur les plateformes dans votre communication.
NIVEAU 3 – Effet levier : promos et budgets pub
Une fois le socle en place et votre fiche optimisée, il reste un levier : l’argent que vous mettez dans l’app.
6. Promotions
Les plateformes ont tout intérêt à mettre en avant les “bonnes affaires” : les promos attirent les clients… et améliorent vos chances d’apparaître dans certains carrousels thématiques.
Ce qui vous tire vers le haut :
- des promotions ciblées dans le temps (lancement, période creuse),
- des remises claires (ex : -20 % sur quelques produits phares, pas sur toute la carte),
- des menus “découverte” qui font goûter plusieurs produits.
Ce qui vous fait reculer :
- des promos permanentes qui détruisent votre marge,
- des remises peu lisibles qui n’améliorent ni la conversion ni la fidélité,
- compter uniquement sur la promo sans régler les problèmes de délai ou de qualité.
7. Publicité et placements sponsorisés
Les trois grandes plateformes proposent des formats payants pour remonter dans les listes ou dans certains emplacements (bandeaux, carrousels, résultats sponsorisés).
Ce qui vous tire vers le haut :
- considérer cette pub comme une vraie ligne de budget marketing,
-
tester des campagnes avec des objectifs clairs :
- lancement dans une nouvelle zone,
- mise en avant d’une nouvelle marque virtuelle,
- mesurer systématiquement : coût par commande, chiffre d’affaires généré, marge.
Ce qui vous fait reculer :
- investir en pub alors que vos temps, notes, erreurs ne sont pas maîtrisés,
- lancer des campagnes sans plafond ni suivi,
- espérer que quelques euros par-ci par-là compensent une mauvaise expérience client.
Kitch’n Box : un socle pour cocher toutes les cases
Si on résume les 3 niveaux :
- Socle : temps de livraison, satisfaction, fiabilité.
- Optimisation : fiche qui convertit, popularité dans l’app.
- Levier : promos + pub.
Les laboratoires Kitch’n Box, prêts à équiper, vous aident surtout sur le Niveau 1 :
- cuisines professionnelles individuelles sur des emplacements stratégiques,
- implantées autour de Paris, à Lille, et à Nantes, au plus près de la demande,
- pensées pour la livraison, les dark kitchens et les cuisines multi-marques.
En clair : vous partez d’un outil de production capable de tenir des délais courts, des cadences régulières et une qualité stable.
Une fois ce socle sécurisé, tout le reste (photos, menu, marque, promos, pub) a beaucoup plus d’impact : vous donnez aux algorithmes exactement ce qu’ils cherchent, et vos chances de remonter en visibilité deviennent une question de méthode… plus qu’une question de chance.
